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Reliure

La reliure est l’habillage de protection du livre qui peut aussi être, en soi, une véritable œuvre d’art. Ais : dans les reliures médiévales et jusqu’au milieu du XVIe siècle, plat de bois recouvert de peau (remplacé plus tard par du carton). Armes, Armoiries : marques héraldiques de possession frappées sur une reliure. Basane : peau de mouton utilisée pour la reliure ordinaire. Box : peau de veau préparée au chrome, à l’aspect lisse et brillant, qui convient particulièrement à la reliure de luxe moderne.

La reliure est l’habillage de protection du livre qui peut aussi être, en soi, une véritable œuvre d’art.

  • Ais : dans les reliures médiévales et jusqu’au milieu du XVIe siècle, plat de bois recouvert de peau (remplacé plus tard par du carton).
  • Armes, Armoiries : marques héraldiques de possession frappées sur une reliure.
  • Basane : peau de mouton utilisée pour la reliure ordinaire.
  • Box : peau de veau préparée au chrome, à l’aspect lisse et brillant, qui convient particulièrement à la reliure de luxe moderne.
  • Bradel : procédé inventé par le relieur Bradel à la fin du XVIIIe siècle, caractérisé par un dos sans nerfs, une gorge à la charnière des plats, le volume s’ouvrant alors plus facilement.
  • Chagrin : cuir à petit grain, fabriqué à partir de peaux d’âne, de mulet, de cheval.
  • Charnière : articulation du plat et du dos d’un volume.
  • Coiffe : extrémité du dos d’un livre, l’une est la coiffe de tête (haut), l’autre est la coiffe de queue (bas). Il est fortement déconseillé de saisir un livre par la coiffe.
  • Contreplat : intérieur du plat d’une reliure.
  • Côté chair : partie intérieure d’une peau.Côté fleur : partie extérieure d’une peau.
  • Couvrure : recouvrement d’un volume par du cuir, de la toile, du parchemin, etc.
  • Cuir de Russie : traité dans un bain d’écorces de bouleau, il résiste particulièrement aux moisissures. D’où sa réputation auprès des bibliophiles ; mais il est fragile.
  • Décor à froid : reliure décorée ou estampée, d’où l’or est absent.
  • Demi-reliure : couvrure du dos du livre, empiétant plus ou moins sur les plats, en cuir ou toile ou parchemin, la partie restante étant le plus souvent recouverte d’un papier.
  • Doublure : revêtement de luxe du contreplat de la reliure, en veau, maroquin, daim, soie, etc. (reliure doublée).
  • Dos : partie visible du livre, lorsqu’il est rangé dans la bibliothèque. Il porte généralement le nom de l’auteur et le titre. Estampage : procédé de décor de reliure par frappe de fer ou de plaque. Fers : instruments pour réaliser des impressions dorées ou à froid sur une reliure.
  • Galuchat : peau de poisson (requin ou raie) utilisée surtout au XVIIe siècle. Les années 20 le remirent à la mode.
  • Gouttière : partie du livre opposée au dos (tranche extérieure).
  • Jaspure : décoration de la tête et des tranches par de petites taches de couleur.
  • Janséniste : reliure en pleine peau de belle qualité, sans aucun ornement extérieur.
  • Maroquin : cuir de chèvre, venant à l’origine du Maroc. C’est le plus noble des cuirs. Il est épais et solide.
  • Mors : limite entre le dos et les plats du livre.
  • Nerfs : ils servent à la couture des cahiers et font saillie au dos de la reliure. Certaines reliures sont à dos lisse ou à faux nerfs.
  • Page de garde : voir « gardes ».
  • Parchemin : peau de mouton ou d’âne, traitée à la chaux, à l’aspect blanc et translucide, parfois légèrement marbré.
  • Percaline : toile fine utilisée en reliure dès l’époque romantique.
  • Pied : voir « queue ».
  • Plaque : décor gravé sur métal appliqué d’un seul coup de presse sur un plat de reliure.
  • Plats : les deux parties latérales (supérieure et inférieure) de la reliure.
  • Pleine reliure : couvrure faite d’une seule matière, l’ouvrage étant entièrement recouvert de cuir, toile ou autre.
  • Queue : partie inférieure du livre (ou pied).
  • Reliure à coins : demi-reliure, dont les coins sont généralement recouverts du même matériau que le dos.
  • Tête : partie supérieure du livre.
  • Toile : utilisée en reliure à partir de l’époque romantique.
  • Tranches : les trois côtés du livre, autres que le dos et les plats, et formés par l’épaisseur des pages. Selon les époques, elles ont été jaspées, dorées, argentées, ciselées, peintes, marbrées, mouchetées, rougies ou jaunies.
  • Truie (peau de) : peau de cochon, utilisée principalement au XVIe siècle, souvent estampée à froid.
  • Veau : autrefois le plus employé de tous les cuirs, avec une riche variété de teintes.
  • Vélin : peau de veau ou d’agneau de belle qualité, traitée comme le parchemin, mais plus fine et plus blanche.