Fin de l'année 2021 - Bienvenue à de nouveaux libraires dans la communauté de la LILA Partie 3 sur 9 : Nicholas McBurney de N. G. McBurney, Londres - Royaume-Uni

Qu'est-ce qui a déclenché votre intérêt pour les livres rares et pour le métier de libraire ?

Je suis devenu libraire par hasard, vraiment. Je suis passionné de livres, mais je ne suis ni bibliophile ni collectionneur. J'ai travaillé à la bibliothèque de mon université et dans l'une de ses galeries pendant mes études, mais j'ai postulé à Quaritch pour un poste de stagiaire sans avoir de plan précis en tête. C'était il y a presque dix ans - j'ai été accroché dès mon entretien, qui était la première fois qu'on me demandait de décrire des livres.

Quels livres proposez-vous ?

Livres imprimés et manuscrits du monde musulman, définis de manière très large. Cela va des presses des émigrés arabes à New York à l'impression dévotionnelle à Hong Kong, en passant par tous les exemples plus évidents entre les deux. Je m'intéresse particulièrement à l'impression lithographique du XIXe siècle en arabe et en persan.

Vous êtes spécialisé ?

Nominalement, oui, bien que ma "spécialisation" signifie que je couvre presque tout, des manuscrits du début du Moyen Âge aux livres d'artistes des années 60. Tant que je trouve un livre intéressant, que je peux lire son texte, plus ou moins, et que je pense qu'il se vendra, je suis heureux de m'essayer à de nouvelles choses. Je n'ai pas les connaissances approfondies de mes amis érudits dans leurs domaines respectifs, mais cela me donne une largeur d'esprit qui peut être rafraîchissante. Et c'est un très bon moyen de ne pas s'ennuyer.

Quel objet aimeriez-vous le plus manipuler un jour ?

Le Coran imprimé à Venise entre 1537 et 1538.

Quand le monde s'ouvrira à nouveau, où irez-vous ?

Istanbul.